Un jour, un petit village en Teldrassil aujourd'hui oublié, fut exterminé par une race peu connue que je ne saurais vous décrire. D'après les deux ou trois résistants, ils étaient les seuls à avoir survécu, mais pourtant, moi, qui n'avais que 1 an, je m'en suis sorti miraculeusement grâce à une femme qui, coincée au coeur de la bataille, m'a mis dans un panier et m'a laissé porté par le courant d'une rivière qui coulait à côté du village. Ce geste aurait été inutile car je serais mort de faim, si un homme pauvre, vivant avec sa femme, ne m'avait pas retrouvé. Cette petite famille prit soin de moi, me considérant comme le fils qu'ils n'avaient jamais eu. Ceci dura 26 ans, jusqu'au jour où l'homme tomba gravement malade et mourut. La femme, brisée par le chagrin, mourut de tristesse. Je devais donc me débrouiller seul, sans aide. Je me rendis à Darnassus, une gigantesque ville où vivaient de nombreux elfes de la nuit. Malheureusement pour moi, contrairement à ce que je croyais, les habitants de cette citée n'étaient que de cruels bandits, qui me repoussaient violemment quand je m'approchais d'eux. J'ai dû vivre en me cachant, en me nourrissant comme je le pouvais et en tentant de me procurer de l'argent. Un jour, un humain arriva dans la capitale. Il était gentil et ne refusait rien. Une lueur d'espoir dans les yeux, je me suis approché de lui, je lui ai demandé de l'argent et aussitôt, un lien d'amitié se créa entre nous deux.
<<Comment t'appelles-tu ? m'a-t-il demandé.
-Je ne sais pas ... ai-je répondu, mes parents sont morts alors que je n'avais que un an et mes parents adoptifs m'appelaient ''Petit''. Et vous ?
-Je me nomme Derkas, me fit l'humain, et je peux te donner, si tu veux une petite somme , mais ce ne sera pas beaucoup, malheureusement, je n'ai pas énormément d'argent.>>
J'ai accepté avec joie et nous nous somme séparés. Il m'avait donné une bourse de pièces d'or bien pleine, qui me suffisait largement. Aussitôt, je suis retourné me cacher sous un pont et me suis mis à compter mon or. Plus tard, émerveillé, me disant que j'étais riche, je me suis rendu à l'armurerie et ai acheté une armure à ma taille, ainsi que des armes. J'y avais dépensé tout mon or, mais je m'en fichais : j'étais fin prêt pour m'entraîner au combat ! Je suis sorti de la capitale Elfe et me suis mis à frapper l'écorce des arbre, imaginant que c'était des ennemis. Une fois habitué au poids des dagues, je me suis mis à la recherche d'adversaires vivants. Bientôt, je me trouvais devant une grosse araignée verte que je tuais sans peine. Je progressais vite et, au bout de 2 ans, je me suis dit qu'il fallait que je fasse payer les elfes de la nuit qui me repoussaient. Mais je ne voulais pas les tuer, car ils m'avaient ''seulement'' frappé. Une heure plus tard, j'étais dans Darnassus. Je m'avançais fièrement dans les rues, armes à la main, quand j'entendis des rires moqueurs. Furieux, je me suis retourné d'un bond et ai vu des guerriers pliés de rire qui me regardaient. Ivre de rage, j'ai bondi sur le toit d'une maison proche et, progressant de toit en toit, je suis arrivé au dessus des 5 hommes équipés de grosses armures et de puissantes épées. Avant qu'ils n'aient pu réagir, je leur ai sauté dessus et les ai massacrés. Comprenant en même temps qu'en me montrant je n'aurai droit qu'à l'humiliation, j'ai décidé de devenir espion, et de ne jamais me montrer. En peu de temps, je devint espion réputé, me faisant payer par certaines personnes pour espionner des gens. Je me fis rapidement beaucoup d'argent et me suis acheté une nouvelle armure, plus résistante et plus légère, ainsi que de nouvelles armes plus puissantes que les anciennes. Un jour, alors que je traînais dans une taverne à Hurlevent, j'ai rencontré une draeneï nommée Forgotz. Elle m'a parlé d'un regroupement de guerriers puissants qui lutaient contre les Réprouvés et autres forces maléfiques. Elle appelait cela une guilde, Le Cercle Argenté. Intéressé, je lui ai expliqué que je pourrai les aider de mon mieux, en espionnant leurs ennemis. J'ai rejoins leur guilde et maintenant, moi, elfe de le nuit, je sers le bien de mon mieux, jusqu'à ce que la mort s'empare de moi.